Les loueurs de voitures victimes du Coronavirus
Une activité stoppée pendant le confinement
Dans tous les aéroports du monde, un parking est resté plein en cette période de crise sanitaire : celui des loueurs de voitures. Ils étaient déjà dans une phase difficile avant la crise du coronavirus; mais avec le confinement leur activité s’est totalement stoppée. En effet, ces entreprises dépendent directement de l’activité dans les aéroports et gares puisque c’est là qu’ils réalisent la moitié de leurs chiffres d’affaires !
Pendant le confinement, les sociétés de locations notaient une baisse d’activité de 95%. Du jamais vu. 92% des entreprises de location de voitures prévoient de prendre des mesures sociales et financières drastiques telles que des licenciements, des arrêts d’investissements ou encore des plans de restructurations selon une enquête du Conseil national des professions de l’automobile parue le 18 mai.
Bien que cette crise épidémique est venue assommer le secteur de location de voitures, un autre problème pesait déjà : la concurrence des plateformes Internet de location entre particuliers qui ne cesse de se développer.
Une reprise lente
Le secteur va donc très mal et malgré le déconfinement les entreprises notent une reprise d’activité très lente. En effet, en France et dans d’autres régions du monde, les loueurs de voitures sont toujours bloqués par des limites de déplacements ainsi que par la méfiance de la population à sortir de manière générale.
Les enseignes de location espèrent toutes pouvoir profiter de la méfiance des personnes à prendre les transports en communs ainsi que la hausse des locations pour trajets de courtes distances depuis les métropoles pour pouvoir résister à la crise. C’est le cas des loueurs de voitures placés aux centres-villes qui se relèvent beaucoup mieux de la crise que les autres.
Hertz, Europcar, Avis Budget Group en grande difficulté
Pour les grands groupes, c’est très difficile : très peu de location de voitures et des énormes coûts fixes de grandes flottes de véhicules. C’est la raison pour laquelle le géant Hertz a dû placer en faillite l’ensemble de ses opérations aux Etats-Unis et au Canada. Ce statut pourrait permettre à la société de location qui aurait accumulé 19 milliards de dollars de dette de location de se restructurer à l’abri des créanciers. L’Europe et le Pacifique, les deux autres gros pôles pour le loueur, ne sont pour l’instant pas concernés.
Avis, principal concurrent de Hertz, qui est également très touché par la crise aurait demandé de l’aide du gouvernement americain. Les 2 demandes de la part d’Hertz et d’Avis serait restée à ce jour sans réponse car le gouvernement les juge « non essentielles » pour l’instant.
A contrario, l’Europe a décidé d’aider ce secteur en chute libre. C’est le cas pour le groupe Europcar qui a bénéficié d’un prêt garanti par l’État français à hauteur de 220 millions d’euros et d’une autre mesure de financement en Espagne pour plus de 60 millions d’euros.
850 millions d’euros devraient être investi d’ici cette fin d’année dans le but de construire un plan de réduction des coûts a annoncé Caroline Parot, présidente du directoire d’Europcar.
Le déconfinement et l’aide de l’état ont donné de l’espoir à certaines entreprises de faire face à cette situation difficile. Mais sera –t-il suffisant pour pallier le retard et les pertes engendrées ? Les clients fidèles seront-ils au rendez-vous lors de la réouverture des frontières ? Nous leurs souhaitons.
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